Voici la famille des flûtes à bec :
La plus petite et la plus aigue est la sopranino puis il y a 
la soprano, l'alto, la ténor et la basse.

Le timbre des flûtes est particulièrement doux. La "basse" 
possède parfois un petit tuyau dont la forme permet de 
remonter l'instrument et de le mettre dans une position 
plus normale pour les bras.

La flûte ténor a la même longueur que la flûte traversière.

Toutes les flûtes sont percées de 8 trous, celui du dessous
facilitant les notes aigues.

La basse, la ténor et parfois l'alto ont des clapets munis 
de tampons et commandés par des "clefs" car leurs trous 
deviennent, au fur et à mesure de leur taille, de plus en plus 
espacés et larges.

Dans la cornemuse, l'air est d'abord
emmagasiné dans un sac en peau où il est
maintenu sous pression par le bras gauche ;
c'est après qu'il atteint les anches simples
ou doubles fixées à l'entrée des tuyaux.
On ne joue que sur l'un deux, les autres
émettant toujours les mêmes notes.

Il existe une grande variété de cornemuses,
la plus connue étant le biniou qui ne possède
qu'un seul bourdon.

La cornemuse connut aux XVIIème  
et XVIIIème siècles une grande vogue :
on en jouait à la Cour et les dames elles-mêmes
 s'adonnaient à ce divertissement.

Le cromorne fut utilisé au XVIème et XVIIème siècle :
son anche double (deux petites lamelles de roseau qui
vibrent avec l'air) est recouverte d'une capsule percée d'un trou
par lequel on souffle.

Il était construit en 4 ou 5 tailles et sa forme particulière
lui valut le nom de "tournebout".

 

 

 

 


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